Cette première édition de la formation d’animateur·trices « prise de parole » a permis de former 12 nouveaux·velles camarades de divers Solidaires locaux et organisations professionnelles. Iels seront en mesure d’adapter la formation pour la démultiplier au niveau local, notamment en direction de nouveaux·velles adhérent·es ou nouveaux élu·es qui souhaitent se mettre en confiance pour s’adresser à leurs collègues, faire face à leur employeur ou s’exprimer dans son organisation syndicale.
Un des objectifs de cette formation a été d’échanger sur le fait que la parole n’est pas neutre ni une question (uniquement) technique, mais elle est traversée par des rapports de domination (classe, race, sexe, origine…). Nous avons donc commencé la formation par l’étude de ces différents rapports, pour comprendre ses manifestations, déconstruire les codes dominants et tenter de les renverser. Il s’agissait surtout de souligner que nous ; syndicalistes, travailleur.ses, femmes, immigré·es… nous sommes légitimes à nous exprimer face aux dominants et que nous avons déjà des outils pour le faire.
Après ces discussions théoriques, nous avons réalisé des exercices concrets: préparation et présentation d’un débat en lien avec nos orientations syndicales, exercice de mise en mouvement du corps, récit d’une victoire syndicale… Ces exemples de mises en pratique ont permis de travailler à la fois le fond politique et la forme de la prise de parole.
