Le syndicat des Métallurgistes de São José dos Campos y Región, représentant des travailleurs de Sonaca Brasil, a été confronté, dans l’unité locale, à une conduite absolument antisyndicale à l’égard des travailleurs et de leurs droits les plus élémentaires.
Face à un mouvement de grève légitime, la direction de Sonaca Brazil adopte des pratiques qui portent atteinte à la législation brésilienne du travail et ne respectent pas la libre organisation syndicale, dans l’intention de faire pression sur les travailleurs et de les intimider pour qu’ils mettent fin à la grève, sur la base d’un harcèlement moral et de la convocation de la police militaire devant l’usine pour intimider les travailleurs sur les piquets de grève.
Les travailleurs sont en grève depuis le 16 avril, motivés par la modification du régime d’assurance médicale mis en place par la Sonaca. Sans négocier avec le syndicat et sans écouter les travailleurs, l’usine a modifié le régime d’assurance maladie et a imposé des frais supplémentaires, obligeant les utilisateurs à payer plus cher pour des consultations, des examens et d’autres procédures médicales. Les employés réclament à juste titre le retour à l’ancien régime d’assurance maladie, sans frais.
Depuis le début de la grève, l’entreprise fait pression sur eux. Les patrons envoient des messages aux grévistes pour les forcer à reprendre le travail, ce qui constitue un comportement antisyndical évident. Chaque jour, des voitures de police sont positionnées devant l’usine pour intimider les grévistes et tenter de mettre fin à la grève.
Nous condamnons cette manœuvre qui a l’unique but d’augmenter les bénéfices de l’entreprise aux détriments de la santé des Travailleuses et Travailleurs. Cela démontre le peu de considération à leur égard.
La revendication des travailleurs est juste et nécessaire, étant donné que les bas salaires versés par l’usine sont mis en péril par les frais d’assurance maladie supplémentaires.
Les grévistes se sont rendus au siège de la Sonaca pour exiger le respect du droit de grève et la satisfaction de nos revendications. Il est inacceptable qu’une entreprise étrangère désobéisse à la loi brésilienne, agisse de manière autoritaire et antisyndicale avec le soutien répressif de la police militaire.
L’Union syndicale Solidaires soutient les travailleurs en grève et le syndicat des Métallurgistes de São José dos Campos y Región et leurs revendications : le retour immédiat au système d’assurance médicale qui existait auparavant, le paiement des jours d’arrêt de travail pendant la grève et la maintien de l’emploi.