Solidaires-Météo
En quelques chiffres :
- 1er syndicat de lutte dans l'EPA Météo France avec 26.6% des voix
- 1er syndicat pour le corps des Techniciens Supérieurs de la Météorologie (TSM) avec 41,6%
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Un syndicat Solidaires
Deux conceptions du syndicalisme se sont petit à petit distinguées en France face à l’offensive néo-libérale : le syndicalisme d’accompagnement, qui se contente de chercher des ajustements aux régressions sociales jugées inéluctables, et le syndicalisme de lutte qui ne se résigne pas à la suprématie du marché sur les droits humains, sociaux et environnementaux. Les grands conflits de 1995 sur la contre-réforme de l’assurance maladie et de 2003 ou 2010 des retraites ont mis particulièrement en exergue ce qui distingue fondamentalement ces deux approches syndicales. C’est pourquoi Solidaires-Météo, fidèle à sa conception d’un syndicalisme de lutte et de transformation sociale, a quitté en 2004 la CFDT devenue indigne de son histoire.
Après un long débat interne, Solidaires-Météo alors SPASMET, a rejoint l’Union Syndicale Solidaires qui, comme lui, revendique :
Un syndicalisme de lutte et de propositions.
Car tant du point de vue interne avec la direction de Météo-France que du point de vue interprofessionnel avec les projets ou décisions politiques, le syndicalisme, méprisé par les dirigeants, se doit de lutter contre les décisions et les orientations prises unilatéralement et obtenir par la négociation des mesures qui prennent en compte les intérêts des salariés.
Un syndicalisme de transformation sociale.
Solidaires-Météo continue à nourrir l’ambition de contribuer, par l’action syndicale, à l’émancipation des femmes et des hommes basée sur les principes de solidarité, de refus de toutes les exclusions et de partage des richesses.
Démocratie et lutte
Solidaires-Météo agit à Météo-France pour :
Un syndicalisme de masse
parce que la participation du plus grand nombre est nécessaire à l’élaboration des revendications susceptibles de créer un rapport de force ouvrant la voie à de réels changements. Cependant, les forces militantes s’amenuisent, d’autant plus vite que les résultats obtenus sont de plus en plus ténus, que les effectifs et donc le renouvellement diminuent et que l’action syndicale est elle-même impactée par des contraintes professionnelles fortes et changeantes conséquences de l’évolution du management. Une priorité nouvelle est la recherche de forces militantes et la protection de celles existantes.
Un syndicalisme de classe
parce que des forces organisées représentatives d’une petite fraction de la population et fédérées autour de l’idéologie néolibérale (patronat, pouvoirs financiers et leurs représentants dans la sphère politique) s’attaquent toujours plus aux intérêts des salariés, des pensionnés et des chômeurs . En témoignent ces dernières années l’accroissement des inégalités sociales et du nombre de travailleurs pauvres, la précarisation galopante du monde salarial pour le seul profit des actionnaires et la dé-construction larvée des 35 heures.
Un contexte difficile
L'établissement subit depuis plusieurs années une politique d'austérité sans précédent avec la fermeture de la moitié de ses structures locales et le non-remplacement de près de 8 départs à la retraite sur 10, des baisses de budget année après année.
Pour satisfaire les nouveaux besoins exprimés (étude du changement du climat, hydrométéorologie, biométéorologie, météorologie routière, prévention des risques, …), tous les niveaux de Météo-France sont impliqués d’une façon ou d’une autre, du fait de considérations scientifiques, techniques, et de connaissance du milieu et des usagers. De plus, la sensibilité de la société aux phénomènes météorologiques ne pourra que s’amplifier. Notre syndicat continuera à sensibiliser l’opinion publique, les responsables politiques et administratifs ainsi que les acteurs de la société civile sur les bénéfices indirects qu'offrent un service public de la météorologique de qualité et sur la nécessité d'investir dans l'avenir.