Les gouvernements européens et le FMI ont décidé d'empêcher résolument le peuple grec de choisir son avenir.
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En refusant la renégociation de la dette, ils assèchent depuis des mois les finances publiques.
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En faisant pression pour des réformes d'austérité et donc d'appauvrissement supplémentaire de la population, ils refusent l'application des mesures pour lesquelles les Grec-ques se sont exprimé-es.
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Et aujourd'hui ils décident de pratiquer le chantage ouvert pour faire pression sur le référendum qui aura lieu dimanche.
C’est aussi un avertissement et une menace de la Troïka en direction des autres peuples.
Nous aussi nous refusons que l'austérité et la baisse des dépenses publiques soient le seul horizon des politiques européennes et donc françaises. Nous aussi nous refusons la volonté autoritaire et anti-démocratique de mettre à genoux les classes populaires.
L'Union syndicale Solidaires appelle ses militant-es et les salarié-es à se rassembler en solidarité avec le peuple grec, partout où des initiatives seront organisées dans les jours qui viennent. Elle exige du gouvernement français et des autorités européennes le renoncement à ce qui n'est rien d'autre qu'un coup d'état financier.