Le 1er avril 2016
Les manifestations et grèves du 31 mars contre la loi travail ont une nouvelle fois été l’objet d’agressions et de répression policière, contre les jeunes lycéen-nes, étudiant-es, contre les initiatives « nuit debout » qui se sont tenues dans de nombreuses villes.
Ces initiatives, souvent auto-organisées, ont regroupé plusieurs milliers de participant-es.
A Paris, place de la République, bien que dûment déclarée en préfecture, les CRS ont procédé au petit matin à l’évacuation manu militari de la centaine de personnes encore sur place dont des membres de notre union syndicale. En régions, des rassemblements analogues ont été entravés dès leur installation.
De la sorte, le gouvernement ajoute à la régression sociale incarnée par la loi travail l’autoritarisme : l’Union syndicale Solidaires condamne ces agissements et demande le respect des droits démocratiques.
La répression n’empêchera pas les mouvements de s’exprimer contre la loi travail, contre les menaces qui pèsent sur les chômeurs et chômeuses et pour une société juste et solidaires.