L’acte 4 de la mobilisation des gilets jaunes a vu une participation aussi forte que celle de la semaine dernière. Tout cela malgré les jours précédents où tout aura été fait pour discréditer et décourager cette participation.
Les marches pour le climat ont elles aussi réuni un nombre très important de manifestant-es pour obtenir la mise en place de véritables politiques de transformation sociale et écologique. Les deux mobilisations ont souvent convergé mais elles ont dû affronter un dispositif policier hallucinant.
Près de 1800 arrestations et 1200 gardes à vue prononcées contre des manifestant-es venu-es exprimer leur colère ! Avec de nombreux incidents confirmant aux manifestant-es que la seule réponse concrète du pouvoir à leurs revendications de justice sociale et d’égalité, c’est la répression v Ce mépris de classe et cette violence qui fait suite à une semaine déjà de grande violence à l’égard des lycéen-nes n’auront fait qu’alimenter encore plus la détermination des gilets jaunes et de leurs soutiens à obtenir la mise en œuvre des politiques permettant de satisfaire les urgences sociales.
Alors que la fébrilité du pouvoir est palpable, ces mobilisations sociales et lycéennes interviennent à un moment clé pour l’économie française : la frénésie des achats de Noël. En jeu les chiffres d’affaires de la plupart des enseignes, notamment celles de la grande distribution, dont les pertes sont évaluées à plus d’un milliard d’euros. Le blocage de l’économie afin d’obtenir la mise en place de politiques sociales est donc possible.