La répression antisyndicale ne connaît décidément aucune pause. Comme un jet continu, la violence patronale et gouvernementale ne connaît aucun temps mort contre les salarié-es, les chômeurs-euses, fonctionnaires, retraité-es, étudiant-es. Que ce soit à la Poste, à la RATP, à l’Education Nationale, à l’Office Public d'Habitat ou chez Amazon, le harcèlement et la répression constante ne cessent donc de s’abattre sur les militant-es syndicaux combatifs-ves.
Les faits reprochés sont souvent inexistants ou pire totalement légitimes car accomplis dans le cadre de mandats syndicaux, celles et ceux qui l’ouvrent pour dénoncer les injustices de traitement, salariales, les conditions de travail désastreuses sont la cible du patronat pour avoir osé lui résister. Tout ce qui se met en travers de la domination de la bourgeoisie et des profits des capitalistes doit être écarté. Et au-delà de l’acharnement des directions contre les militant-es syndicaux-ales, ce sont en réalité tous-tes les salarié-es qui sont visé-es et intimidé-es. Silence dans les rangs, sinon c’est la porte. Dans un contexte de chômage massif, cela porte.
Le monde du travail n’est pas un espace séparé de la société. C’est un fait social majeur qui ne saurait donc se tenir à l’écart des règles collectives et démocratiques qui le régissent. Il n’est pas l’espace du plus fort et de la loi de la jungle que voudraient la finance et le patronat. Certes la réalité de l’entreprise ou de l’administration, c’est une domination sans partage des puissants et le patronat peut compter sur le gouvernement et Macron pour ne pas être remise en cause, en détruisant les prud’hommes, laminant la médecine du travail, muselant l’inspection du travail pour empêcher l’arbitraire patronal. Mais la résistance s’organise pour qu’il soit mis un terme à ces comportements délictuels. Ils nous font la guerre, notre résistance doit être collective, unitaire et massive.
Face à l’arbitraire, ne cédons jamais à l’intimidation. L’union syndicale Solidaires apporte son soutien plein et entier aux camarades réprimé-es du fait de leurs convictions et engagements syndicaux.