Après plusieurs déclarations disant que, bien sûr, on ne touchera pas aux pensions de réversions, le haut-commissaire aux retraites Jean Paul Delevoye s’est permis, devant le Sénat, de lancer quelques pistes qui ne nous satisfont pas.
A Solidaires, il n’est pas question d’accepter une diminution.
Pour Solidaires, la réversion doit être maintenue par principe, car alors que les femmes partent en retraite un an plus tard que les hommes, elles ne touchent que 60 % de la retraite d’un homme et elles sont 45 % à survivre avec un minimum de pension.
Et quand bien même l’égalité entre les femmes et les hommes serait une réalité, la réversion se justifie par le maintien du niveau de vie lors du décès d’un membre du couple, pour continuer à pouvoir payer les charges incompressibles qui restent les mêmes que l’on vive à un ou deux. L’âge moyen auquel les personnes touchent une pension de réversion est de 75 ans, âge pour lequel on imagine mal comment remettre en cause cette continuité.
La réversion, fortement revendiquée par les organisations syndicales auprès de Jean-Paul Delevoye, haut-commissaire à la réforme des retraites, devrait se maintenir, mais avec des changements. Auditionné au Sénat, M. Delevoye a cité quelques « pistes sur lesquelles il y a débat » :
• Lors de l’établissement du contrat conjugal, il pourrait par exemple être inscrit que la personne qui travaille donne
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Solidaires est pour la prise en compte des différentes formes de couples : PACS, concubinage. S’agissant des droits lors de remariages, ces droits doivent être maintenus tout en prenant en compte les situations d’unions multiples.