L'offensive patronale et gouvernementale de destruction des droits sociaux s'accompagne d'une répression grandissante contre les salarié-es et leurs représentant-es syndicaux qui osent relever la tête et se battre pour les préserver.
Le jugement d'Amiens qui a condamné à de la prison ferme huit ex-salariés syndicalistes de Goodyear vient confirmer cette volonté de museler les luttes. Le procureur de la République a décidé de poursuivre alors même que l'entreprise avait abandonné toutes les plaintes.
La violence patronale n’est jamais mise en cause, car elle est au pouvoir ou c’est tout comme !
L'union syndicale Solidaires proteste fermement contre toute répression qui vise à criminaliser l'action syndicale et à intimider l'ensemble des salarié-es.