Cette nouvelle journée de manifestation doit montrer une nouvelle fois l’opposition massive au projet de loi travail et à toutes les manœuvres que le gouvernement tente pour empêcher notre mobilisation.
Ces tentatives d’intimidations ne nous ont pas affaibli, l’intersyndicale est forte et unitaire, le mouvement a continué malgré les appels du gouvernement à le cesser à cause des inondations, à cause de l’euro, à cause des « casseurs »… en quatre mois, tout y est passé.
Nous manifesterons et nous agirons encore demain dans de très nombreuses villes. A Paris, le gouvernement a tenté d’interdire toute manifestation. Devant le tollé, il a reculé en autorisant un parcours très limité. Ce recul doit en entrainer beaucoup d'autres et en tout premier lieu celui du projet de loi travail.
L’Union syndicale Solidaires a rappelé avec l’intersyndicale son attachement au droit de manifester, elle entend bien le faire respecter partout, dans de bonnes conditions demain et le 28 puisqu’une journée de mobilisation lors du vote du sénat est à nouveau organisée.
La loi travail ne rencontre l’adhésion ni de la majorité des syndicats, ni celle des salarié-es, ni celle de la population.
Nous sommes légitimes, donc nous continuons avec les moyens qui sont ceux de l’action syndicale : la manifestation, la grève, l’expression publique avec la votation citoyenne.