Avec l'arrivée sur le site de 1800 gendarmes pour déloger une partie des habitant-es de la Zad, l’État persiste et signe dans sa volonté répressive. Il prépare une seconde vague d'expulsions de habitantes qui ne sont pas jugés conformes aux desiderata de la préfecture.
Tout cela a un petit air de revanche, après la décision d'arrêter les travaux, l'échec pitoyable de l'opération César et la résistance des habitant-es, ces dernières semaines, le gouvernement tente vainement de ne pas perdre la face et s'obstine. Il porte d'ores et déjà la responsabilité des atteintes aux personnes que risque de provoquer ce nouveau déploiement de force. Il annonce que plusieurs habitats sont cette fois visés dans le secteur de la forêt de Rohanne, en particulier c'est le hameau de la Chat-teigne qui est dans la ligne de mire. Ce lieu est justement emblématique des luttes passées, de ce qui a été construit collectivement dans la Zad et c'est ici que se sont lamentablement enlisées les forces de police envoyées lors de l'opération César. Tout un symbole que cherche à raser rageusement aujourd'hui l’État, dans un déploiement militarisé complètement disproportionné. L'Union syndicale relaie et soutient les demandes des habitantes et appelle celles et ceux qui le peuvent à se rassembler, à la Zad, à Nantes et dans les villes où cela sera possible, pour dénoncer cette seconde vague d'expulsions liberticides et de destructions.