Non aux extrêmes droites à Clermont-Ferrand comme ailleurs !
Face aux extrêmes droites, leurs idées et leur violence : ne nous laissons pas faire !
Depuis plusieurs années nous assistons à une importante montée des extrêmes droites partout en France et leurs groupuscules violents pullulent dangereusement dans les rues clermontoises. Depuis maintenant plus d’un an, les attaques sur des militant·e·s, les intimidations, les vols, attaques sur les locaux se multiplient. Pour ne citer qu’un exemple, dans la nuit du 27 au 28 anvier 2023, le local de l’UNEF Auvergne, le syndicat étudiant, a été cambriolé et saccagé, à l’intérieur même de l’Université. Ces groupes violents d’extrêmes droites ne ciblent pas seulement les militant·e·s mais aussi l’ensemble de la population, notamment dans les quartiers, les personnes racisées, les femmes, et les personnes LGBTI. D’ailleurs, ils se revendiquent eux-mêmes comme étant fascistes, et ouvertement racistes, sexistes et homophobes !
- « J’ai été suivie et intimidée par cinq individus en rentrant une militante syndicale de manifestation » une militante syndicale
- « On m’a arraché mon voile et traitée d’islamiste à l’en- une étudiante en Cité-U trée de la fac, je n’ose plus sortir avec car je me sens en insécurité » une étudiante en Cité U
- « Je me suis fait tabasser par plusieurs individus dans un un habitant clermontois coin de rue, simplement parce que je suis noir. Ils sont partis en criant ”la France aux Français !” » un habitant clermontois
Aujourd’hui, dans le débat public, les discours xénophobes sur l’insécurité et l’immigration remplacent le débat sur le partage des richesses ou le temps de travail, les idées fascistes influencent les projets de loi du gouvernement, comme la loi « pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration », qui vise à sélectionner les migrant·es selon des critères abjects et inhumains.
Les extrêmes droites s’attaquent aussi aux institutions comme l’Université, lieu d’apprentissage du savoir critique et de l’émancipation pour toutes et tous. Elles entretiennent les théories conspirationnistes et complotistes qui leur servent à nourrir la peur de l’autre et à justifier leur discours haineux. Les 88 député·e·s du Rassemblement National ouvrent un nouveau boulevard aux idées d’extrême-droite, à leurs projets de haine d’autrui, de casse du service public, de nos conquis sociaux et des droits des travailleur·euse·s, comme leur inaction concrète dans la lutte contre la réforme des retraites le démontre brillamment !
Les extrêmes droites n’ont qu’un objectif : faire reculer les droits humains acquis par nos aîné·es, faire triompher l’obscurantisme et la haine, et ce par tous les moyens possibles.
Pour cela, ils ont la stigmatisation et la violence. Nous avons la solidarité, le partage, la démocratie. Ensemble, faisons front !
Collectif de lutte contre les extrêmes droites du Puy-de-Dôme (LCED 63) constitué d’une vingtaine d’organisations syndicales, politiques, associatives et coopératives.