« Il n’y a pas de violence ici » disait F. Rebasmen pour l’anniversaire contesté de la cité de la Gastronomie, provoquant les manifestant-e-s massés devant les entrées. Il n’a fallu qu’une trentaine de minute et une dizaine de mètres pour voir que ces belles paroles ne sont que mensonges.
Ce samedi, la police a encore fait preuve d’un zèle extrême envers les manifestant-e-s venu protester contre le projet de loi de réforme des retraites devant la Cité de la Gastronomie de Dijon à 10h. Les protestataires n’étaient pas les bienvenus pour la petite sauterie organisée dans l’opulence par la mairie de Dijon, loin des réalités des Dijonnais-e-s qui peinent à boucler les fins de mois.
La police formant un cordon autour de la cité, encerclée par les manifestant-e-s pacifiques, tapant sur des casseroles à décidé de charger arbitrairement, brutalisant la foule à coup de matraques et de gazeuses, interpellant deux manifestants dans une violence disproportionnée, moyennant clés d’étranglement au milieux des gazes.
Nous condamnons fermement cette violence qui visent à nous intimider, et apportons tout notre soutien aux camarades gardés à vu !
Nous appelons la population à se rassembler ce soir, 06/05/2023 devant le commissariat de police, place Suquet à 17h pour exiger la libération de nos camarades !