SUD éducation apporte son soutien à toutes les mobilisations contre les fermetures de classe.
Nous avons déposé des préavis de grève qui permettent aux personnels d’utiliser ce moyen pour se faire entendre.
C’est la troisième carte scolaire sous la convention 1er degré qui, pour ses signataires et leurs soutiens, permettait de geler les suppressions et donc de se contenter de moyens constants après des années de pertes de postes.
Encore une fois, il y aura de nombreuses fermetures de classes et d’écoles (-23). Et ces dernières ne permettront pas d’améliorer réellement les conditions d’étude des élèves et les conditions de travail des personnels par des redéploiements sur d’autres secteurs.
On constate que ces fermetures de classes servent essentiellement aux mesures de saupoudrage de la ’non refondation de l’Ecole’ : un peu plus de maîtres que de classe ici ou là, une classe expérimentale de toute petite section de maternelle ailleurs. Encore des postes à profil qui ne sont même pas des temps complets pour la plupart.
L’Inspectrice d’Académie ferme des classes et des écoles, mixe les équivalents temps plein et partage les miettes.
Et les RASED ? Contrairement à tous les discours officiels sur l’inclusion et l’aide aux élèves en difficulté, on se rend compte qu’en cette fin de quinquennat les RASED n’ont pas vu leur situation s’améliorer ces dernières années. On supprime et on ouvre. Il n’y a aucune volonté de développer les RASED, ou au moins de les reconstruire, compte tenu de l’absence de moyens pour des départs en formation.
La sécurité et la hiérarchie phagocytent des moyens ! Fait aussi nouveau que critiquable, nous perdons 2,5 postes avec la création d’un mi-temps ’sécurité’ et d’un poste d’inspecteur départemental qui coûte deux emplois de professeurs des écoles.
Le seul point qui correspond à un besoin dans cette carte scolaire est la création de 8 postes de remplaçants. Enfin ! Mais très loin des suppressions des années Sarkozy !
Pour les élèves et pour les personnels, il faut des moyens ! Moins d’élèves par classe, c’est pouvoir travailler mieux et autrement !
Article publié le 17 février 2017