En pleine mobilisation sociale, l'extrême-droite s'en prend physiquement à un syndicat étudiant qui lutte contre la précarité étudiante.
L'extrême-droite est un poison mortel, nous ferons bloc et apportons tout notre soutien aux camarades.
Voici le communiqué de l'UNEF Auvergne, auquel Solidaires Auvergne ainsi que de nombreuses organisations locales (liste en fin d'article), apporte son soutien :
Les Extrêmes Droites à Clermont-Ferrand : une menace toujours grandissante
Une fois de plus, l'extrême-droite clermontoise tombe le masque et montre son visage violent.
Depuis l’année dernière, les militant·e·s syndicaux et syndicales de l’UNEF Auvergne, ainsi que l’Université plus généralement ont subi des attaques répétées de différents groupuscules fascistes. Les agressions des extrêmes droites visent également le reste du mouvement social ainsi que de nombreuses personnes étrangères ou racisées. Dernièrement, ces attaques ont pris une envergure nouvelle par leur rythme et leur nature.
D’abord, lors de notre Assemblée Générale de jeunesse organisée ce 25 janvier à la fac de Lettres, nous avons dû faire face à une quinzaine de militants d’extrême-droite, dont certains cagoulés qui souhaitaient s’en prendre au bon déroulement de l’événement. Hier encore, un militant a subi du harcèlement ciblé, accompagné d’une séquestration dans les toilettes de l’Université qui a duré plusieurs minutes. Parallèlement, d’autres ont été victimes de provocations verbales. Alors que nous étions en route pour le rassemblement du Droit au Logement à la Place de Jaude, ils nous ont suivi. Toujours cagoulés, les militants fascistes se montraient menaçants puis ont agrippé un de nos camarades par le col en le prenant à partie personnellement. Après le rassemblement, ils ont de nouveau suivi puis couru après deux militantes qui ont dû se réfugier dans les locaux du CROUS. Enfin, samedi 28 au matin, nous avons appris l’intrusion dans notre local, dans notre local, situé au sein même de l'université, ainsi que son cambriolage et son saccage.
Nous ne pouvons pas tolérer ces menaces, attaques, agressions et harcèlement morales et physiques qui mettent en danger les militant·e·s, mais aussi nos luttes et nos Universités, lieux de création du savoir critique et d’émancipation. Nous ne pouvons non plus tolérer les attaques répétées envers les étudiant·e·s étranger·ère·s qui sont souvent les plus isolé·e·s lors de ces agressions. Dans le contexte de la mobilisation déjà historique contre la réforme des retraites, l’extrême droite prouve encore qu’elle est la meilleure alliée de l’idéologie libérale, la portant elle- même.
Nous en appelons au président de l’UCA. Une réaction forte et des sanctions doivent être mises en place dans les plus brefs délais. Nous en appelons également au Préfet du Puy-de-Dôme et au ministre de l'Intérieur. Cette insécurité doit cesser. Enfin, nous appelons toutes les organisations et personnalités syndicales, politiques et associatives à se mobiliser à nos côtés contre l’extrême droite. Nous réaffirmerons que Clermont-Ferrand est et restera antifasciste. L’extrême droite et sa violence veulent briser nos mobilisations : elles ne nous feront pas taire !
Avec le soutien de (mise à jour) : Le Collectif Contre Les Extrêmes-droites 63, la CGT 63, FSU 63, Solidaires 63, Amis du temps des cerises 63, Attac63, AFPS63, Cimade 63, LDH 63, Libre Pensée 63, Osez Le Féminisme 63, Planning Familial 63, RESF 63, Génération.s 63, Génération Insoumise 63, La France Insoumise 63, Jeunes Communistes 63, Parti Communiste 63, NPA 63, Union des Etudiants Communistes 63, UCL 63, Fatima Chennouf-Terrasse, conseillère municipale de Clermont-Fd et conseillère metropolitaine, Gerald Courtadon Conseiller Départemental, Alparslan Coskun, conseiller municipal de Clermont-Fd Magali Gallais Conseillère Municipale,Diego Landivar, conseiller municipal de Clermont-Fd et conseiller métropolitain, Steve Maquaire-Beausoleil Conseiller Municipal, Marianne Maximi Députée LFI/NUPES, Grégoire Verrière conseiller Régional.