Nous sommes en grève et dans la rue pour affronter un gouvernement et des capitalistes en roue libre
Le COVID-19 a mis en lumière les effets mortifères de leur politique libérale : pas assez de moyens humains et matériels pour les hôpitaux, des centaines de milliers de travailleuses et travailleurs en première ligne sans matériel, des licenciements et suppressions d’emplois par dizaines de milliers, des vaccins financés sur fond publics qui enrichissent les actionnaires, des profiteurs de crises toujours plus nombreux et plus riches…
Le gouvernement n’a pas tiré les leçons de l’échec des politiques néolibérales qui saccagent nos services publics, l’emploi, la sécurité sociale :
rien pour les salaires, rien pour les faibles revenus, aucune revalorisation sérieuse des salaires des secteurs les plus féminisés et les plus précaires.
réforme de l’assurance chômage qui va baisser les indemnités de centaines de milliers de privé∙es d’emplois. Nous exigeons son abrogation !
une énième réforme des retraites s’annonce, qui ne vise qu’à nous faire travailler plus longtemps et baisser les pensions.
Nous sommes en grève et dans la rue pour affronter un pouvoir liberticide
Loi sécurité globale, loi séparatisme… depuis un an, le gouvernement enchaîne les restrictions de libertés.
Notre société s’enfonce chaque jour un peu plus dans l’autoritarisme, ce qui se ressent toujours plus dans le monde du travail. Le passe sanitaire est le dernier avatar qui attaque gravement les droits des salarié∙es. Nous ne voulons pas d’une société du contrôle permanent qui ne sert à défendre que les intérêts des plus puissants.
Nous sommes en grève et dans la rue car on veut un “quoi qu’il en coûte social et écologique”
Il est temps d’imposer des mesures fortes pour la justice sociale et la justice écologique : la hausse des salaires, le partage et la baisse du temps de travail à 32h hebdo et la retraite à 60 ans. Cela était possible quand la France étaient moins riche. C’est donc encore plus possible aujourd’hui !
Avec la transition écologique qui est une urgence absolue et nécessite de changer les modes productions, il est possible de relocalisation l’emploi. Il n’y aura pas d’emplois sur une planète morte !
Avec un nouveau statut pour les salarié∙e∙s, il est possible de garantir la continuité des revenus et la protection sociale.
Mais si tout cela possible, ça ne se réalisera pas sans des mobilisations massives. Cette journée de grève et de manifestation est un premier pas. Nous le savons bien. Une seule journée de grève ne sera pas suffisante pour faire reculer le gouvernement et le patronat. Pour autant elle est importante pour remette nos revendications et solutions au cœur des discussions dans les entreprises, les administrations et dans l’espace public.
Face aux urgences sociales et écologiques, le pire serait de rester spectateur ! Comme les grévistes de BERGAM, comme les grévistes de TRANSDEV, comme toutes celles et tous ceux qui se bougent et ne se résignent pas : Nous avons toujours raison d’être dans l’action.
Article publié le 10 octobre 2021