Keolis-Meyer est une des compagnies qui couvre le réseau de bus de l’Essonne. En 2022, ses salarié·es n’ont obtenu que 1,8 % d’augmentations de salaires, une misère quand on sait que les prix à la consommation ont augmenté de 5,8 % sur un an !
Le 29 septembre 2022, profitant d’un mouvement de grève national interprofessionnel pour des augmentations de salaires, la section SUD SOLIDAIRES du site de Montlhéry (91) démarre aussi une grève en demandant une revalorisation de 6%, leur salaire reste parmi les plus bas de la profession.
Le 13 octobre, l’intersyndicale (FO, UNSA, CFTC) appelle aussi à la grève, et celle-ci prend de l’ampleur. Le réseau est interrompu sur de nombreuses lignes et nos camarades estiment qu’environ 200 chauffeurs sur 280 sont aujourd’hui en grève.
La direction du site tente de jouer la division en négociant avec les syndicats séparément. De plus, elle propose de commencer les négociations NAO de 2023 en n’annonçant que 3% d’augmentation à partir de janvier 2023. Alors que la demande des grévistes est de renégocier les augmentations pour 2022, et certainement pas à un taux aussi bas !
Enfin, la direction décide le 20 octobre au soir de fermer le site de Montlhéry jusqu’à nouvel ordre et en fait porter la responsabilité aux grévistes, alors même que c’est elle qui est responsable de la situation en refusant de payer dignement les salarié·es. La direction du site doit ouvrir des négociations avec l’ensemble des organisations syndicales, et proposer de véritables augmentations de salaires !
Nous apportons notre soutien plein et entier aux grévistes de Keolis-Meyer à Montlhéry.
Pour les soutenir, vous pouvez :
- Passer voir les grévistes sur leur piquet au 123 rue Paul Fort, Montlhéry ;
- Donner à la caisse de grève de leur section SUD.