Les élections présidentielles ont confirmé l’exaspération d’une grande partie des salarié·es et de la population devant les mesures anti-sociales prises par le gouvernement Macron, pour le plus grand bénéfice d’une minorité de riches et de grandes entreprises. Les politiques liberticides des gouvernements successifs enferment la société dans une spirale sécuritaire. Elles sont un tremplin pour l’extrême-droite.
Les élections ont aussi à nouveau été l’occasion pour l’extrême-droite d’instrumentaliser la peur du déclassement social, de la précarité et de la pauvreté, au point qu’une partie de la population a été séduite par ses fausses mesures sociales. Comme à son habitude, l’extrême-droite a tenu un discours de rejet et de haine des étranger.es et des immigré-es.
Emmanuel Macron et ses ami-es de tout bord entendent amplifier l’action entamée au précédent quinquennat : austérité pour les salarié-es et attaque contre la protection sociale avec l’annonce d’une nouvelle contre-réforme des retraites. C’est cette politique qui a constitué, pour une large part, le terreau sur lequel l’extrême droite ne cesse de se développer en entretenant un climat raciste et haineux.
Si Emmanuel Macron a été élu, c’est en grande partie pour éliminer la menace, pire encore. L’Union syndicale Solidaires a toujours combattu, et combattra les mesures qui, plutôt que de s’en prendre aux actionnaires, au patronat, opposent les travailleurs et travailleuses entre elleux, les pressurisent et pointent les immigré·es comme responsables de tous les maux. Notre Union rejette et combat le fascisme, la xénophobie, le racisme, l’impérialisme et la haine de l’autre.
Contre l’extrême-droite et l’ultralibéralisme, nous devons renforcer les luttes sociales et mettre plus que jamais en avant la solidarité et la paix entre les peuples. Seules les luttes à venir, des mobilisations massives pourront mettre le rapport de force du côté des intérêts des travailleur-euses, et de tous et toutes, et nous permettre de riposter aux attaques qui s’annoncent. Dans ce contexte, ce 1er mai revêt une importance toute particulière : il doit donc montrer que le mouvement social est présent et dans la rue !
Pour l’Union syndicale Solidaires, il est plus que jamais nécessaire de mener le combat pour les droits sociaux, les libertés publiques et l’égalité réelle. C’est l’ensemble de nos luttes, si essentielles, comme celles pour le climat, l’égalité femmes hommes, les droits des personnes discriminées, stigmatisées, handicapées, qui sont aussi en jeu à travers ce premier mai. Solidaires appelle l’ensemble des salarié·es, des privé·es d’emploi, des retraité·es, étudiant·es à la vigilance, à la mobilisation et à l’action.