Une lutte locale, une grève pour quatre postes de cheminots. Oui, mais c’est une action syndicale qui met en exergue l’incohérence de la fragmentation du service public ferroviaire, la complicité entre patrons, gouvernement et Région, le mépris pour les territoires ruraux, ce qui fait le terreau de l’extrême droite.
Les pouvoirs publics et la direction SNCF méprisent les cheminots de Breil-sur-Roya, mais aussi les usager ⸳es de la ligne et plus globalement la population locale. C’est aussi cela le terreau de l’extrême droite !
Pour des raisons sociales, écologiques, économiques, il faut maintenir les emplois en gare de Breil et financer les travaux nécessaires pour revitaliser la ligne internationale de la Roya. La lutte syndicale menée à Breil-surRoya est aussi un exemple concret de combat pour faire reculer l’extrême droite !
Texte écrit par un cheminot en gare de Breil-sur-Roya/militant SUD-Rail et Christian Mahieux (cheminot retraité/ ancien secrétaire fédéral SUD-Rail).