Depuis février 2010 et la signature du protocole Bachelot, les personnels soignants de la FPH sont divisés en deux catégories: il y a les professionnel·les en catégorie active et celles et ceux en catégorie sédentaire.
Avec cette réforme, les professionnel·les de santé se sont vu imposer successivement un droit d’option :
- Soit ils et elles conservaient la pénibilité de leur métier et pouvaient prétendre à un départ à la retraite dès 57 ans,
- Soit ils et elles y renonçaient, profitaient d’une revalorisation salariale et acceptaient de reculer leur âge de départ à la retraite.
La Fédération SUD Santé Sociaux a refusé à juste titre de signer les Accords du Ségur qui divise les professionnel·les, crée des exclu·es et des discriminé·es des revalorisations.
Les 4 décrets parus le 29 octobre 2021 auxquels les signataires (FO, CFDT et UNSA) ont collaboré concernant les revalorisations des soignants et soignantes en catégorie active en voie d’extinction, n’ont pas respecté les promesses du Ségur signé le 13 juillet 2020, à savoir une revalorisation à « due proportion ».
Nos collègues ont désormais des écarts salariaux inacceptables avec leurs homologues en catégorie dite sédentaire qui pourtant exercent le même métier et ont les mêmes responsabilités et les mêmes conditions de travail.