Nous ne voulons pas nous attarder sur les éternels débats entre les tenants de la forme et ceux qui insistent sur la primauté du fonds. Noël approche et nous avons d'autres chats à fouetter. Cependant, exceptionnellement, dans cet envoi mensuel de Cerises, la coopérative, nous distinguerons entre les deux termes du débat.
Le fond, tout d'abord
Le dossier de ce mois (que nous appelons "Horizons d'émancipation" - question de forme ) évoque le rapport entre les luttes (du présent) et la visée politique qu'elle portent quoiqu'on en dise ou qu'on en pense. Le titre de ce dossier est clair : "De la portée politique des luttes". Le sens en est souligné immédiatement par l'évocation de "la pointe émergée de l'iceberg". Si l'on s'est bien compris, il va falloir (re)lire la "Charte d'Amiens" pour bien en profiter.
Histoire d'élargir notre champ de vision, l'édito de Christian Mahieux montre que "la contestation (aussi) se mondialise". La preuve? C'est notemment les femmes d'Iran qui occupent nos écrans quotidiens depuis maintenant 3 mois.
Quelques échos d'un presque siècle quand dans sa déclaration d'intention, le Surréalisme s'anonçait comme "le briseur de chaînes". C'est Alexandra Pichardie qui nous rappelle cela à l'occasion de l'hommage de Cerises à Aragon pour le 40ème anniversaire de sa mort. A lire aussi les rapports de l'écrivain avec le PCF par Guillaume Roubaud-Quashie et (hors journal mais sur le site) un tour d'horizon de son œuvre parJosette Pintueles.
Du côté des Délicieux (délicieuses lectures, délicieux spectacles) le dernier polar de notre ami Philippe Stierlin (Mortel sourire) est présenté par Sylvie Larue.
Et la forme aussi
On vous l'a annoncé depuis un certain temps (ça fait quand même plus de 6 mois qu'on y travaille avec Guillaume, notre prestataire) le site nouveau est arrivé! DE MÊME QUE SA COOPÉRATIVE! Pour, comme le dit Laurent Eyraud-Chaume, "faire de ce média la maison commune de toutes celles et tous ceux qui cherchent à inventer, à partir du présent, une voie post-capitaliste".
En ouvrant le site, vous serez peut-être surpris de ne pas vous repérer dans nos nouveaux "locaux".. Pas de panique! LAURENT VOUS EXPLIQUE TOUT.
Prudents, nous attendons janvier, pour l'annoncer en fanfare urbi et orbi, histoire de nous laisser le temps d'essuyer les plâtres après ce premier message... Ah! à propos de message, si vous voulez assurer au mieux l'arrivée, sans encombre, de nos prochaines Cerises tout au long de l'année dans votre boîte mail, il faut vite vous inscrire chez votre nouveau facteur à la bonne adresse adresse
Cela vous permettra aussi de vous rendre compte à quel point Cerises est vraiment une coopérative (à la même adresse) puisque chacun·e de vous aura désormais la possibilité de participer à l'édition par vos écrits, et puis de faire connaitre Cerises, et puis de solliciter des auteurs et autrices, et puis de participer à des réunions et des débats, et puis chercher des financements, et puis... etc. Puisqu'on vous le dit : vous pouvez être des coopérateurs et des coopératrices de Cerises.
Vite! Vite! Abonnez vous!
Bonne fin d'année en tournant les pages, de ce numéro 42 (en fichier joint).
L'équipe de rédaction
