Dans les secteurs du commerce et des services, les salarié·e·s ont bien compris que cette loi, si elle n’est pas abrogée, va fortement les pénaliser en leur volant deux ans de leur vie et en les condamnant à plus de précarité et plus longtemps. C’est la raison pour laquelle elles et ils se sont fortement mobilisé·e·s lors des 13 journées unitaires mais également au quotidien dans leurs entreprises.
Le gouvernement, par son passage en force et au mépris de l’ensemble des travailleuses et travailleurs, pense pouvoir tourner la page et poursuivre sa politique régressive. Mais c’est faire fi de la détermination et de la colère des salarié·e·s du commerce et services qui comptent bien montrer qu’ils iront jusqu’à l’abrogation de la loi.
Le communiqué intersyndical du 2 mai 2023 appelle à une nouvelle journée unitaire le 6 juin prochain pour exiger l’abrogation de la loi.
Parce que les secteurs du commerce et services sont sévèrement impactés par le recul du pouvoir d’achat, par les bas salaires qui entraineront de fait de basses pensions de retraite, par des conditions de travail pénible, par des horaires décalés, l’expression de la colère doit se traduire par la multiplication d’actions, de mobilisations, de grève qui devront ponctuer tout ce mois de mai et au-delà du 6 juin si cette loi n’est pas retirée.
L’intersyndicale appelle l’ensemble des travailleuses et travailleurs des secteurs du commerce et des services à multiplier les initiatives dans les entreprises, à appeler à la grève jusqu’au blocage. Nous devons impacter sévèrement les profits du patronat complice du gouvernement pour exiger de Macron l’abrogation pure et simple de la loi retraite mais également pour exiger de réelles augmentations de salaires.
Elle appelle également à faire du 6 juin une journée de grèves et de mobilisations partout et de manière unitaire. Montrons à Macron que nous sommes loin d’être résignés. Toutes et tous déterminé·e·s et mobilisé·e·s jusqu’à l’abrogation de la loi.