Le 19 janvier dernier, partout sur le territoire, plus de deux millions de travailleuses, de travailleurs et de jeunes se sont mobilisés en signant la pétition ou mis en grève et/ou ont manifesté contre la réforme des retraites de ce gouvernement, dont énormément issus des secteurs du commerce et services. Cette réforme va directement les impacter en les précarisant davantage et plus longtemps.
Dans le commerce et les services, le temps partiel subi et imposé est monnaie courante et touche principalement les femmes, prédominantes dans ces secteurs. Quant aux salarié-es seniors, le patronat n’en embauche que très peu et s’arrange pour faire partir ceux déjà en poste. Pour les travailleuses et les travailleurs du commerce, cette réforme des retraites ne fera que rallonger le sas de précarité qu’elles et ils connaissent actuellement. Cette réforme ne ferait qu’accentuer leur paupérisation, c’est pourquoi notre intersyndicale en exige le retrait.
Le message est très clair : le gouvernement doit renoncer à la double peine soit l’âge de départ à la retraite à 64 ans et l’accélération de l’augmentation de la durée de cotisation. D'autres solutions existent qui n’ont même pas été étudiées.
L’ensemble des fédérations couvrant les secteurs du commerce et des services réaffirme son opposition à la réforme et sa détermination à avoir un système de retraite juste, financé aussi par un autre partage des richesses. Afin de renforcer et d’inscrire dans la durée cette première mobilisation massive, nos fédérations appellent dès à présent à une journée de grève et de manifestations interprofessionnelles le mardi 31 janvier prochain.
L'intersyndicale appelle à multiplier les actions et initiatives partout sur le territoire, dans les entreprises et les services, y compris par la grève, jusqu’à cette date. L’intérêt collectif doit primer et cette réforme est néfaste pour tout le monde et rejetée par le monde du travail.
En ce sens, l’intersyndicale appelle l’ensemble des élu-es, des mandaté-es et des adhérent-es des secteurs du commerce et des services à s’organiser pour permettre à un maximum de salariés et retraités d’amplifier le mouvement initié le 19 janvier. Le mouvement unitaire démontre le bien-fondé de l’exigence de retrait de ce texte.