Le décès d’une enseignante poignardée par un de ses élèves pendant son cours soulève l’effroi, l’indignation et l’incompréhension.
Une fois encore, le deuil ... toutes nos pensées vont aux proches de notre collègue, aux élèves et plus particulièrement ceux à qui elle enseignait et toutes celles et tous ceux qui travaillaient avec elle au sein du collège/lycée St Thomas d’Aquin à St Jean de Luz.
Ce décès interroge sur les moyens de prise en charge psychologique des adolescent·es. Malgré de nombreuses alertes et notamment le rapport fait au nom de la commission d'enquête pour mesurer et prévenir les effets de la crise du covid-19 sur les enfants et la jeunesse de décembre 2020, l’État n’a de cesse de casser les services publics à coup de restrictions budgétaires et par conséquent, les structures pédopsychiatriques existant au sein de l’Éducation nationale et en-dehors.
Aussi, dans les établissements privés sous contrat, quels sont ceux qui disposent du service d’un·e infirmière et/ou d’un·e psychologue ? Là encore, pour des raisons de restrictions financières et malgré les demandes répétées du corps enseignant, la présence d’un·e infirmier·e et/ou d’un·e psychologue est plutôt rare !
Le Sundep-Solidaires continuera à se battre au sein des Comités Sociaux et Économiques des établissements dans lesquels il siège pour que les directions recrutent du personnel médical dans les établissements privés. Et, plus généralement, le Sundep-Solidaires continuera à se battre pour le maintien de services publics : l’école doit être protégée pour l’émancipation de toutes et tous.