Afin de préserver à n’importe quel prix les bénéfices records des milliardaires, le gouvernement entend faire payer le coût de l’inflation aux plus modestes en refusant d'augmenter les salaires, les pensions de retraite et les minimas sociaux.
Plus provocateur que jamais, Macron maintient son funeste projet pour faire travailler les salariés encore plus longtemps, tout en faisant planer une incertitude sur l’âge légal de départ à la retraite qui fera l’objet de tractations et de marchandages avec les autres groupes de l’assemblée nationale favorables à son projet.
Pourtant, dans toutes les entreprises, et particulièrement dans celles des Transports Urbains et Interurbains, la colère monte et les grèves et débrayages s’enchaînent, car les patrons refusent d’augmenter les salaires. Les dernières NAO (Négociations annuelles obligatoires) portant essentiellement sur les salaires, ont abouti à des avancées souvent insignifiantes et très éloignées des pertes de pouvoir d’achat subies par les salariés.
Cette radinerie patronale, caractérisée par l'austérité salariale prolongée que nous subissons, s'ajoute à un contexte déjà très pénible où, année après année, appel d'offre après appel d'offre, nous voyons nos conditions de travail se dégrader de moins en moins lentement, mais de plus en plus sûrement.
L'Union syndicale Solidaires, dont la Fédération Sud/Solidaires des Transports Urbains et Interurbains fait partie, mène une campagne pour porter les revendications collectives au plus haut sommet de l’État.
Il est maintenant temps de passer la vitesse supérieure, c’est pourquoi la Fédération Sud/Solidaires des Transports Urbains et Interurbains appelle l'ensemble des salarié-e-s à participer à la grève interprofessionnelle du 29 septembre 2022.