Nous le savions, personne ne peut être surpris, le Conseil Constitutionnel a validé le projet de loi de report à 64 ans de l’âge de la retraite. Dans la foulée, nuitamment, le président « qu’il vienne me chercher » a promulgué la loi. Cela ne supprime pas notre droit de contester cette loi inique par la grève et les manifestations. L’histoire nous montre que c’est par la lutte que les travailleurs et travailleuses obtiennent des institutions, la satisfaction de leurs revendications et font reculer ceux qui veulent dégrader nos conditions de vie. Alors allons le chercher !
La lutte ne peut s’arrêter là, nous pouvons faire reculer le gouvernement !
Nous ne sommes plus lié.es au calendrier institutionnel dont chacun peut voir qu’il nous est défavorable. Partout, dès maintenant nous devons nous organiser pour poursuivre le mouvement social, transformer notre colère légitime en action contre cette contre-réforme.
Le 20 avril rejoignons les cheminotes et cheminots
Plusieurs secteurs appellent à maintenir la pression, notamment les syndicats de la SNCF qui appellent à « riposter contre ce hold-up démocratique » en faisant du 20 avril une journée de mobilisation.
Ne les regardons pas, rejoignons-les ! Faisons du 20 avril une grève interprofessionnelle.
Et faisons des jours suivants la preuve que le monde du travail ne veut pas tourner la page, organisons-nous, durcissons le mouvement jusqu’au retrait.
Le 28 avril : journée mondiale de la Santé et la Sécurité au Travail
Le 28 avril marque la Journée internationale de lutte des travailleuses et des travailleurs pour prévenir la mort et les blessés du travail, depuis 1996 à l’initiative du mouvement syndical.
La France est l’un des pays de l’UE où le nombre de décès au travail est le plus élevé. Parmi les morts au travail, les « séniors » de plus de 50 ans, sont largement sur-représentés (2 fois plus).
Combattre le recul de l’age de la retraite c’est combattre la mort au travail.
Le 1er mai journée internationale des travailleurs.euses
Le 1er mai commémore la lutte des travailleurs-euses pour la réduction du temps de travail partout dans le monde. Pour le prochain 1er mai, l’intersyndicale appelle à un déferlement massif partout dans le pays et à faire de cette journée, l’expression de notre intransigeance pour refuser cette contre-réforme des retraites.
L’émancipation des travailleurs.euses doit être l’œuvre des travailleurs.euses eux-mêmes !