Les jeunes sont nombreux dans les cortèges unitaires et intergénérationnels, contre le projet de réforme des retraites et ils ont raison.
Le gouvernement déclare vouloir « protéger l’avenir de la jeunesse ». Mensonge ! Les difficultés d’accès à la vie professionnelle pour les jeunes, déjà importantes, s’aggraveront si les salarié·es sont obligé·es de quitter leur emploi à 64 ans (voire 67 ans !).
Les conditions de vie des jeunes sont difficiles :
- 20% des jeunes vivent au-dessous du seuil de pauvreté.
- Le taux de chômage des jeunes est deux fois et demie plus élevé que celui de l'ensemble de la population.
- 9 jeunes sur 10 trouvent un travail en remplaçant un·e retraité·e (étude de la DARES).
- 40% des étudiant.es se privent de nourriture pour des raisons financières alors que l’Assemblée nationale vient de refuser le repas universel à 1 euro.
- La baisse continue des APL a accru leurs problèmes de logement.
- Un·e étudiant·e sur deux est obligé·e de travailler pour financer ses études.
- Les bourses sont en nombre insuffisant et leur montant inadapté aux besoins : le seuil maximal des bourses est inférieur au seuil de pauvreté et le nombre de bénéficiaires a été abaissé de 60 000.
Les retraité·es ont le souci constant de l’avenir des jeunes et mènent un combat commun avec les mouvements de jeunesse.
Les organisations du G9 :
- dénoncent la politique scandaleuse du gouvernement contre la jeunesse et la répression qui se manifeste dans les facs, les lycées, contre les mobilisations.
- soutiennent leurs revendications et l’initiative du 9 mars. Elles seront présentes ce jour-là à Paris notamment pour témoigner de leur solidarité
Dans ce cadre, elles appellent les équipes unitaires départementales à se rapprocher des mouvements de jeunesse et à manifester leur soutien.