Il est évident que la fin de semaine peut faire rentrer notre mobilisation dans une nouvelle séquence. La pression va monter ces prochaines heures. Pendant deux jours, les foules vont retourner dans les rues, les actions interprofessionnelles vont se multiplier les 13 et 14 avril et la grève sera encore forte dans de nombreux secteurs. Les conflits locaux sur les salaires et la lame de fond interprofessionnelle sur les retraites convergent de jour en jour : ce cocktail social fait trembler davantage le patronat.
L’intersyndicale nationale se rencontrera à l’issue du verdict du Conseil Constitutionnel. Pour la fédération SUD-Rail, elle devra proposer d’autres échéances de mobilisation à la hauteur de la situation et du rapport de forces dans le pays. En parallèle, la grève, avec son élargissement et son adaptation, ne doit pas être abandonnée dans tous les secteurs. Dans les territoires, les actions de blocage doivent se durcir encore plus significativement ; les cheminotes et cheminots doivent y prendre toute leur place. Nous ne devons rien nous interdire et continuer à s’appuyer sur tous les aspects de cette lutte. Macron a déjà perdu, nous n’avons pas encore définitivement gagné !