Depuis plus de 30 ans des marches des fiertés sont organisées un peu partout en France. Elles sont présentes maintenant sur tout le territoire national de mai à septembre.
Cette année le mois des fiertés va se dérouler dans un contexte particulier : le dernier rapport de SOS homophobie fait état d’une augmentation d’environ 8% des violences à caractère LGBTIphobe, l’extrême droite redouble ses attaques contre des lieux communautaires, comme récemment à Lyon, Nantes et Tours ou contre des artistes LGBTI. Parallèlement, ses représentant·es à l’Assemblée, dans les médias et sur les réseaux sociaux ne perdent pas une occasion de remettre en question nos droits.
Dans des établissements scolaires, souvent privés sous contrat, comme à Compiègne, à Paris, à Pau ou encore Walbourg, des projets de lutte contre les discriminations LGBTIphobes et d’éducation à la sexualité, sont censurés par des idéologies religieuses et réactionnaires créant des lieux d’éducation en marge du service public d’éducation.
Les démonstrations festives de la diversité sont autant de résistances à ces actes et à ces idéologies violentes. Ce sont autant de moments de visibilité essentiels pour rappeler que nous sommes toutes et tous égaux et égales, pour permettre à tout·e jeune LGBTI de s’identifier à un groupe inclusif et de faire face à ces trop nombreuses attaques.
Mais leur réussite nécessite un maximum de participant·es. Aussi notre intersyndicale de l’éducation invite tous et toutes les syndiqué·es qu’iels soient LGBTQI+, proches, ou citoyen·nes à participer aux marches des fiertés en masse partout dans le pays.
Le 30 mai 2023