“Prenons le temps de rêver”
Le 22 novembre, lors de l’Assemblée général des adhérent-es de Solidaires Vendée, nous avons diffusé le film de Solidaires “Des services publics pour lutter contre le réchauffement climatique” dans le cadre d’un atelier sur “ Partageons (sur) le travail ” https://vimeo.com/755008664
On a commencé à discuter et à échanger sur les revendications de Solidaires mais pas que.
“ Nous n’avons plus le temps de rêver, a dit une camarade ”
Alors on s’est mis à rêver à d’autres possibles, à d’autres avenirs, à de véritables services publics pour réduire notre empreinte carbonne et pour freiner réchauffement climatique.
On a pris un peu de ce temps précieux après lequel on court pour construire des utopies. Les toucher du doigt. Et puis on s’est rappelé que des résistances il y en a partout, tout le temps. Et dans des lieux parfois impropable comme les cafés de village.
Cet échange a été bien trop court mais fort.
Et c’est aussi ça la Campagne Partageons (sur) le travail. Prendre le temps de rêver.
La campagne partageons le travail passe à l’urgence écologique
Après avoir mis l’éclairage sur la protection sociale et sur les services publics, la campagne Partageons (sur) le travail de l’Union se concentrera sur l’écologie.
L’urgence écologique ne se discute plus, elle s’impose dans nos vies. La production et la consommation sans limite, avec production de gaz à effets de serre, provoque des bouleversements climatiques sans précédents aux conséquences incalculables. La destruction de la biodiversité, les pollutions (micro-plastiques, résidus chimiques, métaux lourds…) de l’intégralité de la planète et du vivant dans les airs comme les rivières et océans est un fait.
Nous le savons : il faut rompre avec le productivisme. Ce qui nous oblige à nous affronter avec le système capitaliste, mais nous met également face à nos contradictions : nombreux sont les emplois dans des industries et secteurs destructeurs de terres arables ou pollueurs.
Syndicalistes de lutte et de transformation sociale, nous savons qu’il faut allier défense du quotidien et capacité à agir pour (im)poser des alternatives qui seront obligatoirement sociales ET écologiques.
Notre syndicalisme doit questionner et proposer des solutions sur la questions des besoins primaires : alimentation, énergie, transports, communications… ce qui implique une réflexion et des propositions sur l’extraction, l’utilisation/transformation et la préservation des ressources (eau, bois, minerais, sources d’énergies, terres agricoles, air…).
Les transformations écologiques ne doivent pas être « hors sol » et doivent se construire avec les travailleuses et travailleurs concerné·es. Ce qui pose par ailleurs la question du lien avec la transformation sociale et le pouvoir des salarié·es sur leur organisation du travail et sur leurs outils de production.
La campagne dans Solidaires vise à pousser à ce que nos syndicats dépassent les discours « de posture » et s’approprient pleinement les enjeux écologiques. Cela passe par en discuter dans nos réunions pour chercher à construire des revendications adaptées à nos secteurs et à nos territoires et pour construire des actions concrètes.
Un guide de Solidaires « agir syndicalement pour la transition écologique » est en élaboration. Ce guide fournira des éléments de base sur le sujet ainsi que les cadres juridiques, des pistes d’interventions et des idées pour développer un revendicatif syndical sur le sujet.
Vers avril 2023 se tiendront les secondes journées reconversions sociales et écologiques pour échanger dans l’Union sur le sujet et les rencontres d’été de Solidaires aborderont ce thème.
La crise écologique n’est pas une fatalité, elle est liée à l’activité productrice humaine. À nous d’agir dessus et de convaincre le plus grand nombre de nous rejoindre !