Sauf surprise, le gouvernement se prépare à nous imposer deux nouvelles contre-réformes majeures dans les semaines à venir.
D’une part une nouvelle loi «immigration», la 22e depuis 1986! Il n’y a rien à attendre d’un gouvernement qui maltraite les exilé·es et les réfugié.es et dont certains de ses membres n’hésitent pas à renforcer le système raciste en faisant la course aux amalgames «étranger·ères / criminel·les» derrière l’extrême-droite. Pour les travailleuses et travailleurs sans papiers, il n’y aura aucune amélioration ni régularisation massive mais plus de répression et de restrictions dans le droit au séjour.
D’autre part une nouvelle réforme des retraites. Trois ans après le combat de l’hiver 2019-2020, le gouvernement revient pour chercher à nous voler à nouveau notre salaire socialisé et du temps de nos vies. Pour protéger les milliardaires et les capitalistes, il fait probablement le choix d’accélérer l’allongement de la durée de cotisation et de repousser l’âge légal de départ à la retraite.
Nous n’oublions pas que nos salaires, pensions et minima sociaux baissent globalement avec l’inflation, bien supérieure aux petites revalorisations. Et que la réforme de l’assurance chômage casse toujours plus nos droits. Ni que la crise écologique s’accentue.