Solidaire, unitaire, démocratique, SUD éducation est un syndicat intercatégoriel qui s’efforce d’unir les revendications des personnels de la maternelle à l’université, dans les écoles, les collèges, les lycées, les universités et tous les services. Nous portons un syndicalisme de lutte qui défend les droits des personnels sans compromission avec la hiérarchie. Membres de l’Union syndicale Solidaires, nous défendons une autre vision du syndicalisme, fondée sur la démocratie à la base et l’autogestion dans la vie du syndicat. SUD éducation se bat au quotidien pour une école publique, gratuite, laïque, égalitaire et émancipatrice.
Les fronts de lutte se multiplient dans l’éducation.
Contre la précarité, les AESH (assistant·es d’élèves en situation de handicap) se mobilisent depuis plusieurs années pour un vrai statut et des augmentations de salaires. SUD éducation a obtenu de vraies victoires les concernant, notamment grâce à une victoire au Conseil d’État : la prime REP et REP+ (éducation prioritaire) sera dorénavant versée à ces personnels qui n’en bénéficiaient pas jusqu’ici. Au-delà de ces personnels, la question salariale est, comme partout, centrale : à rebours des annonces faites, nous nous battons pour des augmentations sans contreparties, pour tous les personnels, et pour tous les stades de la carrière.
La réforme du lycée professionnel voulue par Macron est un scandale absolu.
L’augmentation prévue des périodes de stage de 50% va avoir un impact considérable sur les postes et les conditions de travail, et va encore davantage éloigner les élèves des apprentissages scolaires. Pour SUD éducation, il s’agit là d’une confrontation entre deux visions de l’éducation : de notre côté l’émancipation, la culture, la citoyenneté ; du côté du gouvernement le tri social et la soumission au monde de l’entreprise. Après une grève très suivie le 18 novembre, nous appelons en intersyndicale à une nouvelle journée de grève le 17 novembre.
L’activité importante de SUD éducation et la combativité de ses équipes suscite un acharnement de la part du ministère depuis Blanquer.
La répression anti-syndicale contre nos militant·es se multiplie depuis 2019, en particulier à travers les mutations dites “dans l’intérêt du service”, qui sont une modalité particulièrement arbitraire de répression, sans cadre procédural ni contradictoire. C’est ce dont a été victime notre camarade Kai Terada, co-secrétaire de SUD éducation 92, pour lequel nous avons orchestré une forte mobilisation. Actuellement les procédures sont en cours, incluant une saisine de la Défenseure des droits pour discrimination syndicale.
Fédération des syndicats SUD éducation, plus de 6000 adhérent·es, fondée en 1999
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