Dans le dernier numéro de ce bulletin nous faisions le constat que le monde syndical et plus particulièrement notre syndicalisme était pris pour cible par l’extrême droite avec notamment la dégradation des locaux de la Grange aux Belles, mais également dans d’autres villes, ainsi que des locaux CGT. C’est malheureusement encore le cas en ce début d’année.
Concrètement il s’agit à la fois d’agressions verbales et/ou physiques, de dégradation de locaux, et d’attaques idéologiques dans les "médias" d’extrême droite qui s’en prennent à notre activité syndicale et jettent en pâture les noms de nos camarades dans des articles calomnieux ou des fichages nauséabonds.
La Commission Ripostes syndicales face à l’extrême droite tient à assurer les camarades agressé·es ou calomnié·es de son soutien indéfectible.
Par ailleurs, le site Rapports de force a établi une cartographie des nombreuses violences commises par l’extrême droite en 2021 : https://rapportsdeforce.fr/boite-a-outils/carte-2021-un-an-de-violences-de-lextreme-droite-010712334
Cette rage manifeste de l’extrême droite contre notre activité syndicale et le mouvement social est la preuve, s’il en fallait, que nos combats dérangent leurs ambitions. En quelque sorte ces agressions nous renforcent à continuer et à amplifier la lutte antifasciste.
En cette période électorale où les théories d’extrême droite gangrènent le débat public il est important de renforcer notre autodéfense. Laissons le virilisme matamore à nos adversaires : notre force, c’est notre solidarité et notre capacité à construire une protection collective et à amplifier des mobilisations unitaires antifascistes.