À l’appel des collectifs Bassines non merci et Les Soulèvement de la terre, de la confédération paysannes, d’Attac et Solidaires notamment, plus de 6 000 personnes se sont données rendez-vous dans le marais poitevin les 25, 26 et 27 mars dernier pour un Printemps maraîchin et dire non aux constructions de mégabassines.
Ces projets d’accaparement de l’eau pompée dans les nappes phréatiques, au seul profit de l’agro-agricultures, sont une hérésie écologique, une catastrophe pour la biodiversité.
Une minorité ne peut privatiser l’accès l’eau et conforter son modèle productiviste mortifère pour l’avenir de la planète.
L’eau est un bien commun qu’il faut protéger et rendre accessible au plus grand nombre.
Notre lutte est juste car l’urgence écologique est aussi une urgence sociale, une urgence vitale.
No bassaran!
(discours de l’Union Syndicale Solidaires)